CHERCHEVENT
d’après la pièce Cercivento de Carlo Tolazzi
traduction en langue française d’Odile Pagliari
Mise en scène / adaptation : Fabio Alessandrini
Lumière : Alban Sauvé, Hervé Mauger, Stéphane Cagnart
Son : Francis Ruet
Avec Fabio Alessandrini, Benoît Seguin
Durée du spectacle 1h05
Tout public à partir de 13 ans
Coproduction Compagnie Teatro di Fabio, Espace Jean Legendre - Théâtre de Compiègne Avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France, du Conseil Régional de Hauts-de-France, du Conseil Départemental de l’Oise et de la Ville de Compiègne.
LE SPECTACLE
Le protagoniste de ce travail est l’être humain qui, dans des conditions extrêmes, peut dévoiler en même temps le meilleur et le pire de lui-même.
Des dialogues intenses et tendus des deux soldats, qui attendent d’être exécutés, de leurs dernières réflexions et de leurs questions, de leurs derniers rêves et de leurs plaisanteries, jaillit un cri lucide et poignant contre la haine, la violence et la guerre.
Frontière entre liberté et règle commune, droit et devoir de dire non, mensonge historique, écriture et réécriture de l'histoire, amitié, résistance, attente, oubli...
Cherchevent
est une réflexion sur la difficulté de fréquenter et d'écouter sa propre conscience, d’aimer et défendre le respect de soi et des autres à tout prix, en bref d’aimer et défendre la vraie liberté, notre vraie terre à tous, toujours et partout.
Fabio Alessandrini
photo Chiara Alessandrini
Été 1916, une histoire vraie
Cherchevent raconte un épisode qui a vraiment eu lieu pendant la première guerre mondiale :
Le 1er juillet 1916, à l’aube, derrière le cimetière de Cherchevent (Cercivento), un petit village des Alpes près de la ligne de front italo-autrichienne, quatre chasseurs alpins italiens furent fusillés après un procès expéditif qui s’était déroulé au cours de la nuit précédente.
Le tribunal qui avait siégé dans l’église du village avait décrété - en plus des quatre condamnations à mort - des dizaines d’années de réclusion pour les autres hommes de la compagnie, coupables selon l’accusation, de « rébellion en présence de l’ennemi » ...